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Johan nous emmène
sur les traces de Lawrence d'Arabie !
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Le Raid Master Run
2006 |
A 30 cm,
une bière, à 3 mètres, la Mer Rouge, à 300 m, l’hôtel, à 3 km Israël et
l’Egypte, à 30 km l’Arabie Saoudite.
Jean-Marc
Chapel, aussi surnommé «Le Général », vient de gagner la première
bataille de cette aventure: nous faire arriver tous sains et saufs à
Aquaba, à la pointe sud de la Jordanie.
Pour la
première fois depuis le départ, le Général a accordé à ses troupes un
repos de quelques heures. Quelques-uns sont à la plage de l’hôtel pendant
que d’autres se sont endormis dans leur chambre.
Nous sommes
donc arrivés au point le plus bas (sur la carte) de la Jordanie, après
un périple de plus de 1500 km.
Ambiance
calme, tout le monde a besoin de repos.
Tout a
commencé le 25 mai, par une arrivée en avion à Adana, à l’est de la
Turquie.
Dès le
lendemain, 6h du matin, nous prenons les motos, faisons un tour de la
ville escortés par les autorités locales et filons vers la frontière.
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Nous
dépassons une file de 5 km de camions, en attente pour le passage de la
frontière (certains y restent plusieurs jours, sous plus de 40 degrés,
sans ombre aucune !).
Pour des
raisons obscures, nous passons plus de 4 h à la frontière turque, au
pied de quelques arbres desséchés, et de la fosse septique.
Une fois les
papiers en ordre, nous devons nous faufiler à travers des files de
camions en attente.
Ce n’est
pas toujours facile, et je me fais accrocher ma nouvelle Street Glide au
passage. |
L’arrivée à
la frontière syrienne est tout autre chose: les bikers Syriens, la télé,
la fanfare, les sponsors et les boissons fraîches nous attendent.
Nous sommes invités dans une salle d’attente VIP, des petites fifilles
nous offrent des roses, discours de bienvenue des autorités locales.
Mahmood, un
type bien, sera notre guide en Syrie, il parle parfaitement le français,
connaît le moindre caillou de toute la Syrie, ainsi que beaucoup de
cailloux Français (et je n’exagère pas !)
En moins d'une heure, tout est en ordre, nous partons en convoi vers
Alep, notre première étape Syrienne.
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Le
lendemain, nous nous arrêtons au site de Saint-Siméon, où nous
découvrons une grosse pierre au-dessus de laquelle un ascète a passé des
années… (le chasseur de babouins en pleine action, sur la fameuse
pierre).
Je ne pourrais raconter ici toutes nos aventures car le rythme était
très élevé, les arrêts « vieilles pierres » nombreux, le jus de raisin
local abondant, et le sommeil court.
Mes moments forts sont :
L’arrivée des bikers Libanais, de vrais bikers de 2m sur 1m (et pas au
bide), super sympas, la plupart sur des Shovels complètement restaurés.
Ils sont
plus rock’n roll que nous , nos amis Syriens !
La visite
de la Mosquée des Omeyyades où des pèlerins du monde entier viennent se
recueillir entre autre devant le tombeau contenant la tête de St Jean
Baptiste. |
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La visite
de Damas.
La
rencontre avec le premier Syrien à avoir fait le tour du monde dans les
années 60, en moto.
L’accueil très chaleureux des Syriens.
Le glacier
du Souk, qui travaille avec ses mains sur une montagne de glace. |
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Bien sûr,
la visite de Petra avec ses ânes et chameaux.
L’arrêt à
l’entrée du Wadi Rum.
L’arrivée
majestueuse à Aquaba.
La remontée
de la Mer Morte par la corniche.
Le déjeuner
sur une terrasse d’où nous voyons le plateau du Golan, un des problèmes
de cette région. |
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Le retour
en Syrie, encore plus fou que l’arrivée, où les joyeux larrons bikers se
sont mêlés à la fanfare, ont emprunté quelques instruments, et ont lancé
une parade dans le building VIP.
Les danses
endiablées dans l’un des nombreux amphithéâtres Romains.
Des visages de bikers heureux d’être là, dont le
commandant turc de la frontière ! |
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Quelques
aspects moins positifs ? Mouais ... mais bon !
Quelques
pièces manquantes, quelques attentes un peu longuettes ci et là,
quelques activités annulées mais surtout un rythme très élevé, et une
chaleur limite du supportable certains jours, l’été étant arrivé quinze
jours trop tôt.
Enfin, tout
cela est comblé par la générosité de nos hôtes, la convivialité des
volontaires comme le doc, la sécu, les mécanos, notre caméraman chasseur
de babouins, Claude et bien sûr la bienveillance du Général. |
Avis aux
amateurs,le Général remet le couvert en octobre avec Jean-Claude
Peyroulet (l’organisateur de la Tête dans les Etoiles) en organisant le
Paris-Dakar.
Je me tâte
encore un peu mais c’est sûr, avec eux, ce sera une très belle aventure.
Les
participants venaient du Canada, de Suisse ( gros effort pour certains,
ceux-ci étant habitués à faire le tour du lac ...) - de Belgique, de
Hollande, d’Italie, des Etats-Unis et du Gabon.
Ma toute nouvelle Street Glide a bien tenu le coup et me semble être un
bon choix pour ce genre de voyage.
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Fritz, un
participant Hollandais, qui avait fait le chemin en moto jusqu'à
Istanbul avant de se faire emboutir à l’arrêt (et qui a, entre autres,
traversé la Grèce en un jour ! ) m’a convaincu de partir avec lui vers
de nouvelles aventures.
C’est
décidé, nous conduirons nos chevaux d’acier jusqu’à la Dubaï Bike Week
2007, j’aurai donc l’occasion de revoir mes amis Libanais, Syriens,
Jordaniens, et certainement faire de nouveaux amis en Arabie, Oman, et
Dubaï.
C’est
promis, je vous raconterai ! |
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Articles et photos Johan |
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